Volley : le Stade Français féminin change tout

Le club parisien, le seul en Ile-de-France à évoluer en Ligue féminine, a annoncé l’arrivée de quatre nouvelles joueuses pour la saison prochaine.

 Coachs du Stade Français Paris Saint-Cloud, Lara (à gauche) et Nikola Borcic sont les rares têtes connues que retrouveront les supporteurs du club la saison prochaine.
Coachs du Stade Français Paris Saint-Cloud, Lara (à gauche) et Nikola Borcic sont les rares têtes connues que retrouveront les supporteurs du club la saison prochaine. LP/Icon Sport/Michel Brisset

    On change tout! Le Stade Français Paris Saint-Cloud a décidé de faire le grand ménage de printemps dans ses rangs. De la saison 2019-2020, stoppée le 6 mars et définitivement arrêtée depuis en raison de la pandémie, il ne devrait rester que le duo de coachs - Lara et Nikola Borcic - et la jeune libéro Auriane Biemel, âgée de 21 ans et issue du centre de formation du club. Toutes les autres joueuses, même les internationales françaises Alexandra Dascalu et Isaline Sager-Weider, devraient quitter la capitale.

    Pour compenser cette vague de départs, l e seul club francilien à évoluer en Ligue féminine, le plus haut niveau national, a décidé de recruter deux anciennes joueuses maison. La passeuse de l'équipe de France Nina Stojiljkovic, 24 ans, revient au Stade après deux saisons à Quimper et à Maribor (Slovénie), tout comme la réceptionneuse-attaquante lituanienne Monika Salkute, 27 ans.

    « On est bien obligé de s'organiser »

    Le club a également engagé la passeuse internationale espagnole Maria José Corral, 29 ans, et la réceptionneuse-attaquante Milena Burzanovic. Ce sera la première expérience à l'étranger pour la prometteuse joueuse monténégrine de 20 ans.

    Onzième de Ligue féminine au moment de l'arrêt du championnat - il ne restait alors que 2 journées et le club était quasiment assuré de se maintenir -, le Stade Français ambitionne de jouer les playoffs la saison prochaine. Une saison pour le moment très incertaine en raison de la crise sanitaire.

    « On est bien obligé de s'organiser comme si le volley allait reprendre, indique Claude Orphelin, vice-président du club. On est tous dans la même situation, on ne peut pas dire ni où, ni comment, mais la saison finira bien par débuter à un moment. Si on doit débuter en décembre à la place de débuter en octobre, on s'adaptera. Mais, contrairement à d'autres sports, on n'est pas opposé à jouer nos matchs à huis clos tant que cela ne dure pas trop longtemps. On est moins impactés par le manque de recettes des matchs que d'autres disciplines. Notre budget prévisionnel devrait d'ailleurs s'approcher de celui de cette saison même s'il risque d'y avoir une petite baisse. »

    L'autre question est de savoir combien de clubs seront présents en Ligue féminine la saison prochaine. Relégable au moment de la suspension du championnat et condamné à la descente par la Ligue de volley, Mougins a saisi le conciliateur du CNOSF (comité national olympique et sportif français) pour défendre sa place.